Déjà avec moi on ne parlera pas de catégorie classique qui n’est qu’une représentation de la poésie d’une certaine époque..

« classique » s’applique à la période couvrant approximativement les XVIe et  XVIIe siècles.
Par contre, Rimbaud et Baudelaire n’écrivaient  (forcément) pas de  poèmes « classiques ».
Il serait plus exact de parler de vers réguliers, « réguliers » signifiant que l’on respecte les règles de la versification française (ou prosodie), ainsi que les formes poétiques reconnues et les contraintes s’y rapportant.
Ces règles et contraintes ont été élaborées progressivement pour atteindre leur apogée avec les romantiques (Hugo !)
Elles n’existaient donc pas du temps de Ronsard ou de Molière.
Si ceux-ci les appliquaient intuitivement, c’est parce qu’ils avaient le sens du beau langage.  

Concernant les classifications, nous parlerons donc de  pour les textes respectant les règles de prosodie de : versification régulière.

Pour les poèmes répondant à des normes de formes bien précises nous parlerons, pour la catégorie, de formes fixes (rondeau – sonnet – pantoun – sextine – triolet – zadjal – terza-rima etc…) dont je te ferai la liste plus tard.

Pour les poèmes ne respectant pas les règles de façon drastique mais répondant à quelques critères harmonieux de versification régulière nous parlerons de poésie contemporaine, rimée ou non rimée (qui intègre ce que O. nommait néo-classique mais qui n’était qu’une poubelle de vers réguliers bourrés d’erreurs de versification).

La poésie contemporaine n’est pas forcément rimée, on peut aussi n’utiliser que des assonances, le rythme est souvent régulier (alexandrins, octosyllabes etc..)
donc je ne noterais pas « poésie rimée » mais versification régulière.
Ensuite, entre « Classique » et « Contemporain », je mettrais « Formes fixes classiques » (et la liste )
Versification régulière :

Classique (répondant à des contraintes strictes de versification et de prosodie)
Forme fixe classique (liste des plus connues)

Contemportaine (tout ce qui ne rentre pas dans la catégorie classique : le néo et le contemporain sur O.)

Donc pas de sous-catégorie, puisque ce n’en sont pas, sous la dénomination principale « versification régulière » (pour le titre principal) qui comprendrait :

• classique
• formes fixes
• contemporain

Ensuite pour les poèmes sans règles préétablies nous parlerons d’autres formes

[Edit Estelle : je pense qu’on doit développer en :

Vers libres : recherche de détachement de la forme classique et des règles de versification classique

Surréaliste : recherche de déconstruction de la poésie dans la forme et le fond

Calligraphies : textes avec recherche visuelle
J’ai peur que si on ne développe pas on ait une catégorie libre remplie de textes ne répondant à rien au niveau poétique si ce n’est une tentative avorté de texte classique.]

De prose pour la prose poétique et récits poétiques.

De chanson pour ceux qui chantent (et pas seulement l’écrit d’un texte)

et pour les poèmes et/ou textes déclamés : Voix et interprétation  (par exemple mais à voir)

donc je récapipite pour exemple : :

Vers réguliers 

Formes fixes

Formes contemporaines

Formes libres

Proses et récits poétiques

Chansons

Oeuvres audio 

Concernant les référence des manuels et traités à utiliser, ils sont nombreux, O. utilisait Sorgel mais il ne serait pas le plus performant, je vais me renseigner mais il y a des outils supplémentaires bien pratiques tels « Le littré en ligne » pour connaître le nombre de syllabes d’un mot en poésie (diérèse-synérèse), le Guide du sonnet, le CNRTL (Centre national de ressources textuelles et lexicales) Grammaire Aidenet et tant d’autres que je n’ai pas en mémoire mais que je retrouverai.